30 minutes de marche "à plat" quotidienne est le sésame pour supporter les traitements lourds et dire adieu aux nausées, maux de tête qu'ils engendrent bien souvent.
Moi (62 ans), qui ne pratiquais aucun sport, ai tenu le pari sur les conseils avertis d'un "coach" sportif qui m'a rendu visite à la clinique, en me donnant ainsi la clé de la bonne forme.
Et ça a marché et ça marche (dans tous les sens du terme !) puisque mes baskets depuis le 12 août dernier ont foulé quelque 560 kms à raison de 4 kms par jour.
Ma disponibilité en outre me permet, une heure par semaine, de fréquenter la salle de sport du coach. Je rame, je pédale, je marche, je mouline, j'"haltère" avec des matériels spécifiques aux petits handicaps des volontaires.
Si l'on souhaite maintenir sa forme, ne pas céder aux assauts du temps qui passe, que l'on soit atteint d'un cancer, que l'on ait subi une opération, que l'on souffre d'un traumatisme accidentel, d'un sur poids, il FAUT trouver ces 30 minutes. Et s'y tenir ! . Confinements et/ou activités professionnelles, obligations familiales mettent, bien sûr, des bémols à cette intention. Mais je me motive en prenant un tableau Excel où je marque mes distances, mes vitesses moyennes et surtout les lieux de mes randos. Je me challenge moi-même !
On sait que le sport est bénéfique tant sur le plan physique que sur le plan mental mais sa pratique régulière reste de la volonté et de l'opiniâtreté de chacun. Les médecins généralistes voire spécialistes devraient être davantage sollicités pour qu'ils en fassent des prescriptions. Le forfait annuel garanti par la MNT (120 € pour mon contrat) participe aux frais de fréquentation de la salle, à la condition qu'un certificat médical prescrive ces APA (activité physique adaptée). Comment sensibiliser ces médecins traitants et ainsi donner un peu plus d'élan dans cette démarche ?